Quartier écologique
Dialogue compétitif / Programmation / Conception

L’habitat vernaculaire normand offre peu d’exemple de construction sur les pentes… aussi nous ne cherchons pas la réinterprétation de pratiques locales inexistantes.
Plus simplement ce sont les courbes de niveau qui « dessinent » le projet afin de limiter au maximum les déblais/remblais (respect des sols et limitation des flux de camions de terrassement) :

• Les voiries à usage piétonnier (occasionnellement carrossables) sont au maximum horizontales. Cela facilite l’obligation d’avoir des pentes contenues pour répondre aux réglementations sur les personnes à mobilité réduite.
• Les parcelles, selon leur position par rapport aux voiries ou par rapport aux haies existantes, autorisent des constructions parallèles aux courbes de niveau (projet de maison R+1 par exemple) ou perpendiculaire aux courbes (projet pour plain-pied semi déchaussé par exemple). Dans les deux cas, les fondations et mouvements de sols sont limités.
• Les zones trop pentues du secteur de l’éperon (16%) sont abordées par un projet spécifique nécessairement réalisé en autopromotion (« Baugruppe ») par des habitants motivés par cette nouvelle forme d’habitat, de partage d’un projet commun, mais aussi de maîtrise des coûts globaux ou à défaut par un opérateur (social par exemple).